Aieux Morris

Extraits de la lettre d'Anne-Marie POINSOT (AGEN le 10-01-1952) à Madeleine MORRIS concernant l'origine des POINSOT. Il n'existe pas à ma connaissance de généalogie POINSOT. Puisque tu parles du grand 'père Gilbert, père de nos grands-pères, il était le plus jeune fils d'une famille de 12 enfants, tous garçons, le père avait une fabrique de passementerie à VILLENAUXE (Seine-et-Marne). La famille devait être fort aisée puisque tous ces garçons se sont mariés dans la noblesse, y compris notre arrière grand-père qui avait épousé Hélène de FREYTAG, nièce du général de FREYTAG, orpheline élevée par lui. Tous les autres POINSOT ont ajouté à leur nom, pour se reconnaitre entre eux, celui de leur femme. Il existe également à RAMBOUILLET un POINSOT de CHAUSAC. Papa ajoutait que son père et lui-même avaient refusé cette annexion patronymique, les autres Parents ayant presque tous laissé tomber le nom d'origine pour ne porter que le nom à particule. Les POINSOT de CHAUSAC de RAMBOUILLET étaient devenus "marquis de CHAUSAC". Jean a entendu dire qu'à l'origine les POINSOT étaient régisseurs de propriétés, ou plutôt de domaines de nobles alsaciens, ce qui a provoqué, par la suite, le mariage de Gibert POINSOT avec l'alsacienne Eliane de FREYTAG. Mais ils ont eu une très grosse fortune à l'époque (Louis XV ou Louis XVI). En remontant plus loin, papa avait entendu dire à son grand-père Gilbert que le propre grand-père de ce dernier ne parlait que patois, ce qui n'indique pas une très haute situation. (...) Nous ne pouvons donner aucun renseignement précis puisque nous ne connaissons que le grand-père Gilbert et ignorons le nom de ses frères. Papa avait 12 ans à la mort de son grand-père (il était notaire à NOGENT (sur Seine ?)) et avait conservé le souvenir d'un vieux monsieur très grand, très chic, d'un homme de monde accompli et d'une grande intelligence. en tous cas il s'agit d'honnêtes gens bien élevés et considérés. Quand au fameux général de FREYTAG, c'était peut être un grand général (il a fait la campagne de MOSCOU, sous l'empire) mais il vaut mieux ne pas lire ses mémoires que nous avons à la maison. C'est un ramassis de stupidités. Cet homme de guerre aurait mieux fait de ne jamais manier la plume, et surtout de ne pas se faire imprimer. Ses souvenirs s'arrêtent à toutes les femmes qu'il a connues, qu'il a aimées, avec lesquelles il s'est brouillé, le tout accompagné des torrents de larmes indispensables à l'époque pour exprimer ses sentiments. Voilà tout ce que je peux te dire. A partir du grand-père Gilbert, tu peux faire toi-même la descendance. Les 3 fils, ton grand-père, le notre et oncle Léon (mon grand-père était l'ainé) ont laissé la descendance que tu sais. Les enfants d'oncle Léon sont restés au MEXIQUE sauf une fille qui avait épousé un officier allemand vers 1890. Nous avions une photo d'elle et de sa famille allemande (2 enfants) que nous avons déchirée, mais il ne porte pas notre nom.

(voir réponse de jacqueline BELANGER à sa rubrique)