Aieux Morris

Message reçu le 03/09/2013 de etienne.broglin@orange.fr

Cher Monsieur,

Ancien maître de conférences d’histoire moderne à Paris-Sorbonne, je profite de ma retraite pour reprendre un ancien travail sur l’Académie Royale oratorienne de Juilly et sur les quelque 7000 élèves qui y furent pensionnaires de 1651 à 1828. C’est ainsi que j’ai fait la connaissance, si je puis dire, de Charles Etienne Galichon, entré dans l’institution le 4 décembre 1820 en 6ème, sorti le 16 août 1826 en fin de rhétorique. Il y est dit né à Montagny par Mâcon, Saône-et-Loire, et il faut s’adresser à M. Galichon, négociant, rue Guillaume, n° 1, île Saint-Louis, Paris.

Le « né à Montagny » m’a causé quelques soucis. Mais à force de chercher … Du coup je peux confirmer quelques points de votre belle généalogie des Galichon et apporter quelques précisions.

Etienne Charles Galichon est né à Prissé, Saône-et-Loire le 31 octobre 1809 et a été déclaré le lendemain. Il est décédé à Paris, 9ème arrondissement, le 7 août 1834 (pour l’instant, je n’ai vu que les fiches de l’Etat civil reconstitué des archives de la Seine, point encore les actes eux-mêmes).

Son père, comme vous le savez, était Louis Etienne Galichon (qui est décédé à Charnay-lès-Mâcon, Saône-et-Loire le 26 février 1873). Louis Etienne a épousé à Prissé le 10 novembre 1808 Antoinette Sophie Mulsant. Lui était né à Paris en janvier 1788 (son acte de mariage dit 3 janvier 1788) et elle est née à Thizy, Rhône, le 11 décembre 1787.

Antoinette Sophie Mulsant étant décédé à Montrouge (Hauts-de-Seine) le 23 juin 1818 (décès déclaré par son beau-frère Pierre Urbain Galichon, marchand épicier à Paris), Louis Etienne se remaria à Mâcon le 30 juillet 1823 avec Marie-Antoinette Tuffet. Celle-ci est née à Mâcon le 17 avril 1802 (27 germinal an X), et est décédée à Charnay-lès-Mâcon peu avant son époux, le 13 février 1873. Elle était fille de Léonard Tuffet, né à Mâcon le 27 novembre 1770, qui épousa à Prissé le 18 juin 1801 (29 prairial en IX) Marie-Rosalie Mulsant, née à Thizy le 10 septembre 1783. De sorte que Louis Etienne Galichon se remaria avec la nièce de sa première épouse.

Du second mariage de Louis Etienne, sont au moins nés : Louis Marie Jules, né à Paris, 9ème arrondissement le 27 juin 1828 ; Emile Léonard, le célèbre historien et critique d’art, né ibidem le 15 décembre 1829 ; Marie-Pauline, née aussi à Paris le 28 mars 1832, qui épousa à Paris (10ème arrondissement) le 16 juillet 1853 Ladislas Jules, comte de Beaussier, décédé à Hyères le 3 mars 1892 ; et Marie-Emilie Félicie née le 23 août 1842 à Paris.

Louis Etienne Galichon était fils d’Etienne Galichon, né à Fuissé le 26 décembre 1753, qui épousa (je ne connais pas le lieu du mariage) Marie-Madeleine Thérèse Ronce alias Ronse, née à Lieusaint, Seine-et-Marne, le 10 juillet 1757. De ce mariage proviennent aussi sans doute :

•      Pierre Urbain Galichon, né à Paris le 27 mai 1790. C’est lui qui aurait été marchand épicier à Paris, rue Saint-Honoré. D’Adélaïde Billoin (je n’ai pas trouvé le mariage), il eut Etienne Jules, né à Paris (1er arrondissement) le 14 décembre 1814, marié à Paris le 30 août 1834 à Marguerite Virginie Véfour (la fiche Galichon dit bien Véfour, et on trouve ce mariage aussi à une fiche Véfour). D’où Julie Adélaïde Galichon née à Paris le 22 juin 1835, qui épousa à Paris (5ème arrondissement) le 7 août 1854 son cousin Emile Léonard (cf. supra) ; et Léon Paul Galichon né à Paris (3ème arrondissement) le 10 août 1836.

•      Michel né à Paris le 3 août 1791, décédé à Paris (9ème arrondissement) le 13 mai 1833.

On trouve aussi au fichier de l’Etat civil reconstitué des archives de la Seine les fiches de Michel Etienne Galichon, né à Paris le 10 septembre 1797, marié ibidem le 19 septembre 1835 avec Marie-Joseph Amessie Marsille, décédé à Paris le 20 juin 1849.

Je serais ravi et honoré si cette petite note vous avait quelque peu intéressé. Je suis toujours preneur de précisions et rectifications, même si bien entendu je ne peux faire les généalogies complètes de mes 7000 élèves et m’en tiens à l’essentiel et à ce qui peut être utile à mon propos et mon projet.

Cordialement.

Etienne BROGLIN.